La fatalité
Quelques idées sur la fatalité.
Le destin peut être ce qu'on entend par fatalité. Cette condition de vie ou de mort est le nom donné par les anciens à la force supérieure et souveraine qui, d'après eux, produit tous les événements tragiques. Comment peut-on comprendre la fatalité de l’homme ?
La fatalité exprime ainsi, la dépendance où se trouvent vis-à-vis du destin tous les phénomènes de l'univers, et c'est la croyance à une telle fatalité qui constitue le fatalisme. Le fatalisme croit donc que rien dans le monde n'est au pouvoir des humains qui sont faibles. Et qu'une puissance supérieure et mystérieuse accomplit tous les événements. Le fatalisme supprime donc le libre arbitre. Il se rapproche du déterminisme. Il n’y a que la fin tragique qui vient résoudre tout acte lié aux règles des droits et des lois. L’homme résigné n’a aucun issu devant des forces qui le dépassent. Ces forces le conduisent à la mort fatalement.
Mais avec le fatalisme, une possibilité de perturbation menace continuellement l'ordre naturel. On ne peut plus rien connaître ni rien affirmer. Un phénomène quelconque peut succéder à un phénomène quelconque; tout essai de secours devient impossible. Cela tient, ainsi que le fatalisme ne supprime point la chance de se sauver. A titre d’exemple : La différence fatale de Créon et Antigone a conduit toute une famille royale à une mort horrible.
Le fatalisme donne pour résultat la croyance à la fatalité. Celle-ci se rattache au pouvoir qui n'a en vue que le malheur de l'homme. L’homme fatal n’a qu’un seul choix. Il se perd et s’écrase malheureusement.
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