Les procédés du comique
Les procédés mis en œuvre :
Jeux sur les mots : de mots (anaphore), de gestes, de situations
Les sous-entendus et les allusions : il y a sous-entendu quand un personnage connaît et comprend les références utilisées par un autre, mais quand un troisième les ignore ; cette situation provoque le rire : on rit alors des réactions de celui qui n’est pas dans la confidence
Les décalages et le mélange des tons (antithèse, antiphrase) ;( exemple : pointe d’humour au sein d’un passage sérieux, solennel...)
L’exagération (hyperbole): les traits physiques, les traits de caractère, les situations, sont grossis, outrés par rapport à la réalité (par exemple : la caricature, qui est le procédé favori de la satire).
Répétitions mécaniques des mots ou de situation
La déformation et les inventions : elles sont risibles car elles constituent un écart par rapport à la norme, à ce que l’on attend , (invention verbale : néologisme), ironie.
Imitation burlesque (sujet sérieux dans un style bas).
Les types de comique :
Le comique de mots (langage) : l’effet comique est produit par les paroles : la répétition de certains termes (anaphore), des inventions verbales, des jeux ou de substitutions de mots, des accumulations….
Le comique de gestes : l’effet comique naît des mimiques, des déplacements, des jeux de scène (théâtre), grimaces, vêtements, accessoires ….
Le comique de situation : l’effet comique naît de la situation d’un personnage dans l’histoire qui est racontée (surprises, rebondissements, coïncidences, retournements, quiproquos….
Le comique de mœurs et de caractère : l’effet comique est produit lorsqu’une classe sociale, un milieu ou une mode sont la cible de la critique C’est la satire d’un comportement social.
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